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Liste des Commentaires
Papi Mariole
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Après Mamie Luger, une grand-mère de 102 printemps, Benoît Philippon aborde le problème de l’Alzheimer avec humour sous les traits d’un tueur à gages âgé de 77 ans « Papi Mariole ». Avec l’aide de Mathilde, femme humiliée par un homme rencontré sur un site de rencontre via Internet, il part pour une dernière maison. Les situations décrites reflètent parfaitement ce que vivent au quotidien malades et accompagnants sans plonger le lecteur dans le mélodrame, la couleur du récit est d’une justesse à couper le souffle.
Le sang des innocents
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Un coup de cœur pour ce roman policier « Le sang des innocents » de S.A Cosby . Témoignage puissant sur une page sombre de l’histoire américaine où le passé s’inscrit dans le présent.
La Méprise
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Replongeons-nous après La guerre de Trente ans avec le roman historique de Bruno Szwajcer “ La méprise”. Par son usage de mots propres à l’époque, l’auteur nous fait vivre les affres d’un procès en 1650 ; “ la justice ne faiblit pas, qu’il y ait eu méprise ou pas.”
On finit toujours par payer
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Quand la fille d’un maire est assassinée, c’est le branle-bas de combat aux îles de la Madeleine pour résoudre l’enquête avec huit agents patrouilleurs et un agent de BEC Montréal venus assister les deux agents existants et la standardiste toujours prête à aider. Ce roman policier, ayant reçu le prix France Quebec 2004, le prix Arthur-Ellis 2004 et finaliste au prix Saint-Pacôme, tient en haleine le lecteur/trice jusqu’aux dernières pages avec un dénouement inattendu, qui se lit aisément.
Il pleuvait des oiseaux
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Une photographe part sur les traces des survivants des grands feux, au nord d’Ontario au début du vingtième siècle, dont elle établit une galerie de portraits, vieillards immortalisés sur la pellicule. Parmi ceux-ci, Téodore Boychuck, Ted pour les intimes, légende vivante. À travers ses pérégrinations, le passé de ce Canada en proie aux flammes nous est dévoilé. S’ajoutent à la révélation du drame des personnages énigmatiques attachants qui nous emportent au-delà des saisons et de leurs histoires.
Psychopompe
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À travers sa passion ornithologique, Amélie Nothomb nous raconte son enfance jusqu'à devenir une écrivaine à la fois admirée et critiquée, nourrie par les voyages dus à la fonction d’ambassadeur de son père. Avec elle, le lecteur traverse les continents et vole au-dessus des océans. Puis, elle évoque la mort et l’après en s’appuyant sur l’échange intérieur vécu avec son père d’où le titre Psychopompe, celui qui accompagne les âmes des morts dans leur dernier voyage.
La danseuse
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La mémoire est un kaléidoscope d’images enfouies qui surgissent peu à peu à la vue de lieux, à l’écoute d’un nom qui en appelle un autre. La danseuse est de celles-ci ; elle prolonge les souvenirs dans un « présent éternel ».
Veiller sur elle
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Michelangelo Vitaliani se meurt à l’abbaye de la Sacra di San Michele entouré des moines veillant sur une sculpture, la sienne, dont personne ne doit savoir o elle se trouve. Son destin, il le doit à la première guerre mondiale avec la mort du père, envoyé par la mère chez l’oncle Alberto Zio, sculpteur dans la région de Turin. Adieu les paysages de la Savoie française. Des hasards jalonneront sa route jusqu'à atteindre la notoriété. Des personnes aux sentiments divergents assurent les commandes religieuses et séculières au cours de plusieurs décennies entre paix et guerres. De Viola son jumeau cosmique à Bizzario et Sarah, d’Anna et Vittorio à la famille Orsini, des saltimbanques, des artisans à la bourgeoisie, toutes ces rencontres aboutiront à la création de la sculpture maudite, celle dont le roman nous trame sa fin, une Pieta bousculant les diktats de vatican, une Pieta dérangeante.
Lettre d'amour sans le dire
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À la retraite, Alice quitte le nord où elle enseignait pour Paris à la demande de sa fille mariée au fils d’une famille aisée. nouveau quartier, nouveaux repères, nouvelles rencontres, notamment celle d’un salon de thé tenu par Kyoto qui propose à sa clientèle des massages Shiatsu pratiqués par Akifumi. Alice tombe sous le charme de la culture japonaise et s’initie à la langue afin d’échanger avec le masseur à qui elle écrira une lettre autobiographique des douleurs passées et des joies à venir. Amour inavoué à travers la poésie des mots d’Amande Sthers.
La Colère et l'Envie
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Le roman, « La colère et l’envie » de Alice Renard, questionne sur le rôle parental et l’implication médicale face à une enfant mutique s’exprimant avec des débordements de joie et de tristesse, de danses, mais aussi de colère. Isor, enfant unique de Maude, la mère, et Camillio, le père, mène une vie parallèle à la réalité d’un univers qui n’est pas le sien. Isor, avec son refus d’apprendre, grandit au hard des rencontres, celles qui modifient le cours d’une vie. Isor, être attachant qui nous émeut à la lecture des pages tournées à l’envi, dévoiler plus le roman serait une erreur. Alice renard, 22 ans, est une écrivaine de talent qui, avis personnel, comptera parmi les gens de lettres de demain.
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