Louis Jouvet ou Le grand art de plaire
Compl. Titre  histoire d'une société théâtrale
Auteurs   Véron, Marc (Auteur)
Edition  l'Entretemps éditions : Lavérune , DL 2015
Collection   Champ théâtral
Collation   1 vol. (446 p.)
Format   21 cm
indice Dewey   792.092
792
ISBN   978-2-35539-197-2
Prix   29 EUR
Langue d'édition   français
Sujets   ThéâtreFranceHistoire
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SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Tonnerre 418016177 792 VERAdulte / AdulteDisponible
Résumé : Nous avons résolu d'interroger le directeur de théâtre qui, de 1925 à 1951, prendra successivement à son compte les destinées de la Comédie des Champs-Élysées et de l'Athénée. À partir du 7 octobre 1925, l'artiste pur Jouvet trace son sillon en l'inséparable compagnie du Jouvet chef d'entreprise, son double. Contrairement à ce que prétend Dullin dans le programme du Théâtre de la Cité : Le théâtre n'est pas un commerce mais un art, le théâtre est un commerce et un art. Le Code de commerce (art. 632, al. 6) se prononce sans ambiguïté : les théâtres, de la même façon que les concerts, les music-halls, les cirques, les cinématographes, les postes privés de radiodiffusion (et de télévision) sont considérés comme des établissements commerciaux. Le directeur d'un théâtre privé, qui se refuserait à en assumer les conséquences, serait voué à disparaître et à subir les affres des procédures en liquidation ou en faillite. Copeau doit cesser son activité en 1924, et cela, n'en déplaise aux justifications qu'il a pu fournir, parce que son exploitation était structurellement déficitaire et qu'il ne pouvait davantage s'en remettre à des mécènes du soin de boucler ses fins de mois. Sans les concours de l'État, Pitoëff aurait dû mettre la clef sous la porte, dans les mois qui ont précédé sa mort, et Dullin, chassé du Sarah-Bernhardt par les autorités municipales, a terminé sa vie privé de théâtre.