Splendeurs de la cour de Bourgogne
Compl. Titre  Récits et chroniques
Auteurs   Collectif (Auteur)
Edition  Éditions Robert Laffont : Paris , 1995
Collation   1505 p.
Illustration   couv. illustrée en couleur.
ISBN   978-2-221-06825-0
Langue d'édition   français
Sujets   Bourgogne, Comtes et ducs deCharles le Téméraire (duc de Bourgogne;1433-1477)Bourgogne (France) ** HistoireChevalerieCour et courtisans
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Tonnerre 418018977 B 944.025 SPLAdulte / AdulteDisponible
Résumé : De Philippe le Hardi à Charles le Téméraire, quatre règnes témoignent de la vitalité de la cour de Bourgogne. " Perle de chevalerie ", Philippe le Bon, le grand-duc d'Occident, parfois nommé le Grand Lion, consacre l'âge d'or de la culture princière. Sa cour, la plus chevaleresque de l'Europe au XVe siècle, devient le haut lieu où la noblesse s'impose dans sa cohésion et sa force. Bibliophile passionné, Philippe aime les livres... et beaucoup les femmes. Encouragé par Isabelle de Portugal, sa troisième épouse, il se montre généreux mécène. Sous son règne, des manuscrits somptueux sont commandés et illustrés dans les ateliers du Nord. La production littéraire est foisonnante. Baudouin, comte de Flandre, épouse la fille du diable. Poursuivie par le désir incestueux de son père, Hélène de Constantinople erre sur les mers. Parti en Terre sainte, Gillion de Trazegnies sera l'époux de deux femmes. Jacques de Lalaing quête l'aventure. Pourtant, ces motifs de la tradition médiévale sont animés d'un esprit nouveau. Tournois et joutes sont décrits avec exubérance. Des figures légendaires tirées du monde antique se proposent en modèles séduisants : Alexandre le Conquérant est le prince idéal. Jason s'emparant de la Toison d'or patronne un ordre de chevalerie qui fait connaître la splendeur bourguignonne dans tout l'Occident. Et désormais Chroniques et Mémoires s'attachent à décrire le souverain, dans sa politique et ses fastes. Pas d'armes, visites, banquets et " entremets " servent à exalter la gloire de la dynastie. Le chevalier errant devient l'ambassadeur de son duc. La littérature et les rituels de cour se fécondent. Au XVe siècle, en Bourgogne, la chevalerie apparaît comme l'idéal grandiose, et peut-être nostalgique, d'une société qui multiplie emblèmes et jeux. Le prince et ses grands rêvent du théâtre sublime d'une éternité : la scène littéraire a fait place à l'Histoire.